Les Randos des Portes de L'Aubrac: UNE RANDO DES PLUS AGREABLE A UN JOUR DU PRINTEMPS

samedi 19 mars 2022

UNE RANDO DES PLUS AGREABLE A UN JOUR DU PRINTEMPS

LE BEAU TEMPS FAIT DE BELLES RANDOS

13 HEUREUX RANDONNEURS AU DEPART DU PUECH DE LA RODE , SOLEIL TRES PEU DE VENT TOUT ETAIT BIEN REUNI POUR UN JOLI CIRCUIT QUI NOUS A AMENE DE SOULEYROLS AU ROC DE LA GUSE OU UN PANORAMA A 360° NOUS TENDAIT LES BRAS ON NE SE LASSAIT PAS D APPRECIER SES BELLES VUES ENSUITE TRAVERSEE DES VILLAGES DE LA COMBE ET SOULAGE OU NOUS AVONS PU ADMIRER DE BELLES MAISONS DE PIERRE PUIS LE RETOUR SUR UN BEAU CHEMIN AU PUECH DE LA RODE . MERCI A JANINE ET JEANLUC POUR LE POT DE L AMITIE .

UN PEU D HISTOIRE ROC DE LA GUSE

Prinsuejols s'était rebellé contre la constitution civile du clergé pendant la Révolution.

Quelques personnalités de Prinsuéjols , qui fut jadis un riche prieuré, conserve la mémoire de plusieurs victimes de la Révolution malgré sa situation éloignée des grandes villes. Ainsi du vieux berger Couve, du village de Pratviala : les patriotes l’avaient réquisitionné pour les guider jusqu’à Prinsuéjols où ils voulaient perquisitionner. À la nuit tombée, il s’échappa mais fut trahi par les étincelles créées par ses sabots sur les cailloux et fut tué d’une balle. Un habitant du Py, Pierre Gibelin, ayant enrôlé des hommes dans "l’Armée Chrétienne et Royale du Midi" de Charrier, le défenseur des prêtres réfractaires, et ayant porté les proclamations dudit Charrier, fut guillotiné à Mende en 1793. Un autre natif du Py, Janvier Savel, capucin au couvent de Marvejols, réfugié à Prinsuéjols pendant la Révolution, fut capturé à Soulages et exécuté à Mende en 1794. Son ami l’abbé Rieutord, qui avait déjà échappé à l’âge de 10 ans à la Bête du Gévaudan, curé de Prinsuéjols de 1787 à 1828, eut plus de chance et réussit à s’échapper. David Boussuge, natif du Bouchet de Prinsuéjols, fut curé du Collet-de-Dèze dans les Cévennes : dans sa paroisse, en 1790, il réussit à maintenir la paix. Enfin, celui dont la vie fut la plus exceptionnelle est un natif de Finieyrols. Né le 27 avril 1922, issu d’une famille de 15 enfants dont 7 entreront dans les ordres, il sera déporté pendant la seconde guerre mondiale et interné 10 mois au camp de Langenstein qui dépendait de celui de Buchenwald. Sortant de cet enfer gravement affaibli, il sera ordonné prêtre en 1947. Il part immédiatement au Pérou en tant que missionnaire. Il sera intronisé évêque d’Ayaviri en décembre 1971 et y restera jusqu’à sa mort dans un accident d’autobus sur la route d’Arequipa à Ayaviri, le 9 mai 1982. Une stèle à sa mémoire est située au carrefour du chemin de Saint-Jacques (GR® 65) et de la D 73. De plus, une croix vient d’être inaugurée (été 2020) à la sortie du hameau de Finieyrols. Fin d’été sur l’Aubrac .